Comment va le marché de l’immobilier ?

Lors des six derniers mois de l’année 2016, le marché de l’immobilier s’est relativement bien porté. Le fait que les taux d’intérêt des crédits au logement aient atteint des seuils planchers historiques sur la fin de la période n’est pas étranger au phénomène.

À l’évidence, début 2017 semble suivre une dynamique similaire. Alors quel est l’état actuel du marché et quelles prévisions peut-on faire pour la suite ?

Les résultats d’une très bonne année 2016

Le fait est que 2016 a été une année record pour le marché de l’immobilier, et ce sur plusieurs plans. D’abord, les ventes n’ont cessé d’augmenter en début d’année, pour retrouver à la saison estivale un niveau comparable au pic historique de 2006, soit avant la crise financière globale qui s’est déclenchée deux ans plus tard.

Les taux du crédit immobilier ont par ailleurs connu une diminution tout aussi hors du commun. Fin novembre, les établissements bancaires avaient déjà décaissé l’équivalent de 216 milliards d’euros pour accorder des emprunts à leurs clients. À titre comparaison, ce montant s’élevait à 203 milliards d’euros pour l’intégralité de l’année précédente. Ce qui représentait déjà une performance relativement exceptionnelle.

C’est bien simple, les taux d’intérêt des crédits immobiliers tournaient en moyenne autour de 1,31% en novembre 2016. Un chiffre plus qu’attrayant, mais surtout jamais atteint auparavant, qui a permis à de nombreux acquéreurs d’obtenir leur financement à moindre coût.

On aurait bien sûr tort d’exclure les opérations de rachat de crédit, qui pèsent forcément dans la balance des décaissements enregistrés. Mais ce contexte favorable a indéniablement boosté les transactions sur le marché de l’immobilier : environ 840 000 maisons et appartements ont changé de propriétaires courants 2016. Du jamais vu depuis 2011.

Le marché de l’immobilier en 2017 : une hausse très légère des taux et des prix

marché de l'immobilierLorsqu’un plongeur touche le fond d’une piscine, il remonte. C’est aussi ce qui s’est passé avec les taux d’intérêt des crédits immobiliers. Dès décembre 2016, ils repassaient à 1,34%. Et cette tendance a continué au cours des premiers mois de l’année 2017 : en mars, il atteignait 1,49% en moyenne. Visitez ce lien pour en savoir plus.

Mais cette hausse, bien que plus évidente qu’à la fin de l’année dernière, s’avère être particulièrement légère. Il ne s’agit pas d’une remontée brutale comme on aurait pu s’y attendre après certains événements géopolitiques d’envergure. L’élection du nouveau président des États-Unis aurait pu par exemple plonger les transactions boursières internationales dans une période d’incertitude et d’appréhension susceptible d’impacter le marché de l’immobilier en France.

Au contraire, l’augmentation du nombre de ventes s’est accompagnée d’une hausse des prix légère et progressive. Une donnée supplémentaire en faveur des transactions liées au logement : la perspective de voir la valeur d’un bien grimper au fil du temps est d’autant plus incitative. Notamment aux yeux des investisseurs.

Les conséquences sur le milieu professionnel

Les particuliers ne sont pas les seuls à pouvoir bénéficier de la bonne santé de la pierre. Puisque le contexte est favorable, celles et ceux qui souhaitent ouvrir une agence immobilière doivent saisir l’opportunité tant qu’elle se présente à eux.

Les plateformes telles que Créermonagence.immo ont d’ailleurs été créées pour aider les jeunes entrepreneurs qui se posent la question suivante : « créer mon agence immobilière, est-ce vraiment possible ? »

Le fait est que le marché de l’immobilier, qui n’a cessé de repartir depuis plus d’un an, est toujours rempli d’opportunités. Les achats et les ventes continuent d’être portés par un véritable dynamisme. Dans ces conditions, les particuliers ont besoin d’agents et d’agences en mesure de les conseiller, de les aiguiller et de les accompagner dans leur recherche.

Si vous envisagez de démarrer votre propre activité, que vous disposez des qualifications et de la motivation nécessaire, le moment est idéal. Libre à vous d’effectuer une demande de carte professionnelle, de dénicher vos futurs locaux et de mettre en place un site internet adéquat (car vous n’êtes pas sans savoir que la quasi-intégralité, des recherches de logement démarrent sur le web).

L’incertitude des présidentielles

On pourrait toutefois émettre quelques réserves quant à l’avenir du marché de l’immobilier en France. Contrairement aux élections américaines et même au Brexit, qui aurait pu lui aussi avoir des conséquences néfastes sur le logement, l’issue de la période électorale française aura un impact direct sur l’économie du pays.

Toute prédiction demeure soumise aux résultats. Selon l’identité et le programme du vainqueur, un certain nombre d’éléments pourraient être remis en cause, voire subir de véritables chambardements. Pour l’heure, le dynamisme du secteur continue notamment d’être porté par les deux mesures suivantes :

  • PTZ : le prêt à taux zéro est un emprunt complémentaire gratuit, qui est attribué selon les ressources de demandeurs. Les foyers les moins aisés profitent des meilleures conditions d’obtention et peuvent ainsi ajouter le montant du PTZ à celui de leurs autres financements. Dans tous les cas, ses bénéficiaires n’ont aucun intérêt à rembourser. Pour plus d’informations sur les plafonds et le prêt en lui-même, cliquez ici.
  • Loi Pinel : ce dispositif vise à favoriser l’investissement locatif dans le neuf. L’État incite les investisseurs à acheter ou à rénover les biens qu’ils destinent à la location. Pour cela, il leur promet un allègement fiscal de 12% du prix d’achat pour un bail de 6 ans, 18% sur 9 ans et 21% pour une durée de 12 ans.

Reconduits jusqu’à fin 2017, ces deux systèmes devraient toutefois continuer à soutenir le marché de l’immobilier, au moins jusqu’à cette échéance.

 

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