Devenir courtier immobilier, un beau métier

Au Québec, le métier de courtier immobilier est vu sous différents angles, tant la profession suscite de l’intérêt de nos jours. Quand certains le voient comme le métier idéal, d’autres ne peuvent s’empêcher de le dénigrer. Le métier évolue bien et  poursuit son bon petit chemin. Il soulève de l’enthousiasme chez de nombreux individus. Ce métier permet de nouer chaque jour de nouvelles relations pour promouvoir les services du secteur de l’immobilier québécois. Il est d’une grande importance dans la mise en relation acheteurs et vendeurs.

Qu’est-ce qu’un courtier immobilier ?

Un courtier immobilier est un agent immobilier qui effectue des recherches immobilières soumises à un mandat reconnu, pour le compte de ses clients. Il joue un rôle de relais dans les procédures immobilières entre l’acheteur potentiel et le vendeur. Ces transactions peuvent être des opérations de ventes, de locations ou de prêts immobiliers. Le courtier immobilier va effectuer des conseils et recommandations à ses clients probables acquéreurs, lui fournissant l’ensemble des informations sur le bien immobilier en question. Il fait des recherches, se fabrique une base de données de bâtiments, de contacts de l’ensemble des acteurs qui entrent en jeu dans les transactions immobilières.

Les types de courtiers au Québec

Au Québec, deux types de courtiers immobiliers sont reconnus par l’Organisme d’Autoréglementation du Courtage immobilier du Québec (OACIQ). Il s’agit du courtier immobilier simple et du courtier immobilier agréé. Les deux ont un point commun dans le fait que pour les deux cas, les certificats d’exercice sont délivrés par l’OACIQ. La différence est que le courtier immobilier est sous la coupole d’une filiale, agence, bannière ou autre entreprise immobilière tandis que le courtier immobilier agréé travaille pour son propre compte. Le courtier agréé pourra donc créer sa propre agence de courtage immobilier tandis que le courtier simple va travailler pour le compte d’une agence de courtage.

Un métier qui nourrit bien son homme

Même s’il n’existe pas de chiffres officiels de l’OACIQ, les témoignages et sondages sur la profession de courtier immobilier montrent qu’il peut être très lucratif. D’après Christian Ouellette, courtier immobilier et propriétaire de Royal Optimum à Delson, un courtier effectue en moyenne près de 14 opérations de courtage par an. Ce qui lui permet de toucher en moyenne un salaire de 50.000 dollars. Cependant, il faut prendre en compte les dépenses et frais à effectuer au cours des procédures. Le métier de courtier immobilier est de plus en plus prisé. En 2014, près de 8733 courtiers ont été recensés par OACIQ sur 398 agences de 9 grandes franchises immobilières.

Un secteur très compétitif

La profession de courtage immobilier a bien un avenir au Québec. Le secteur connaît une compétitivité accrue comme en témoigne la forte présence des courtiers dans le marché de l’immobilier ou 20% d’entre eux contrôlent près de 80% des transactions. Une compétitivité qui pousse parfois les plus faibles du secteur à raccrocher, car ne pouvant guère relever le défi. Mais pour certains courtiers, ce niveau de concurrence tire en avant leur profession. La place des courtiers est plus qu’essentielle au Québec ou d’après les estimations ils vendent plus que les propriétaires eux-mêmes, 80% contre 20%.

 

Facebooktwitterredditpinterestlinkedinby feather

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *