Parmi les différentes branches de l’immobilier, le locatif est certainement l’un des secteurs les plus performants actuellement si l’on se réfère aux statistiques. D’un côté, le contexte de la pénurie de logements joue sur les prix. De l’autre, la demande ne cesse d’accroître. Pour les acquéreurs et investisseurs, le placement sera assurément rentable, mais surtout solide sur le long terme. Toutefois, les spécialistes rappellent que la rentabilité dépend de nombreux facteurs. Situation géographique, fiscalité, financement ou autres, il incombe aux futurs propriétaires d’adopter les bonnes pratiques.
Bien choisir son type de bien et son secteur
La rentabilité d’un investissement locatif dépendra avant tout du type du bien ou plus précisément de sa taille. Les studios et les logements 2 pièces (T2) sont les plus classiques de nos jours. Toutefois, en observant de près la situation du marché, on peut constater qu’il est de plus en plus difficile d’acquérir ce genre d’habitation, notamment dans les grandes villes. En alternative, les investisseurs pourront toujours s’orienter vers les stationnements. Et s’ils disposent d’assez de ressources, la meilleure option sera toujours les immeubles de rapport. Les bâtiments à loyer, comme l’aiment à le décrire les experts, constituent un placement très rentable.
Bien sûr, quand on décide de placer son argent dans la pierre, l’important de bien s’assure du financement. Si l’apport personnel ne suffit pas, les futurs propriétaires pourront toujours le compléter par un prêt bancaire par exemple. L’autre critère, avant de se lancer dans le placement locatif, concerne le choix du secteur. Comme avec les tarifs qui varient d’une région à une autre, certaines villes ou communes sont aussi plus rentables que d’autres.
L’idéal serait de trouver un bien à Paris plus précisément en Île-de-France. Le prix des surfaces peut sembler exorbitant, mais les besoins en location sont assez considérables. Cependant, la marge de rentabilité peut parfois être faible quand on sait que le prix moyen du m² avoisine actuellement les 12 000 euros. La meilleure option serait alors d’opter pour les biens situés dans les autres grandes agglomérations comme Tours ou Nantes. L’autre astuce consiste à s’assurer que la zone bénéficie du dispositif Pinel. Cet indicateur est révélateur d’une forte demande.
La défiscalisation, un levier de rentabilité à ne pas oublier
Dans l’Hexagone, les prélèvements fiscaux ont atteint un certain niveau. Cette situation est assez pénible pour les investisseurs dans tous les secteurs. Toutefois, dans le domaine de l’immobilier, des solutions de défiscalisation existent. Elles sont légales et assez efficaces si on se réfère aux avis des propriétaires. Celles résultant du dispositif Pinel sont les plus connues.
La réduction d’impôts est de 12, 18 ou 21 % pour une période de mise en location de 6, 9 ou 12 ans selon le choix des acquéreurs. Ici encore, les experts recommandent les biens neufs construits dans les grandes agglomérations. Dans l’ancien, les investisseurs qui prévoient d’effectuer des rénovations peuvent bénéficier de la loi Malraux. Il s’agit d’un dispositif qui donne accès à une réduction d’impôts allant jusqu’à 30 % du montant des travaux.
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