Chasseur immobilier : mais que fait-il concrètement ?
Rendu célèbre par l’émission télévisée du même nom sur M6, le chasseur immobilier ou chasseur d’appart semble être un métier tendance dont les offres de service envahissent la toile ces dernières années. Mais que fait-il concrètement ? Comme son nom l’indique, ce professionnel de la pierre est en chasse. Mais à la différence des chasseurs traditionnels qui occupent nos forêts, celui-ci troque le fusil contre un carnet d’adresses bien rempli et ne part pas en quête de gibier, mais d’un lot immobilier exceptionnel. Il offre un service dédié sur-mesure et propose les meilleures offres du marché pour satisfaire ses clients. C’est surtout dans les quartiers de la capitale, à Paris, que l’on retrouve le plus de chasseurs d’appart.
Quelle différence avec l’agent immobilier ?
Depuis son apparition et sa notoriété croissante, le chasseur immobilier divise les avis. Pour certains, il est perçu comme le héros des acheteurs pour qui il déniche des lots somptueux à des tarifs préférentiels, alors que d’autres le voient simplement comme une opération marketing de la part des agents immobiliers destinée à booster leur activité.
Après quelques recherches sur le sujet et des entretiens avec des professionnels de la pierre pour tenter de percer le mystère à jour, Le Figaro Immobilier est parvenu à dresser une fiche d’identification de ce mystérieux prédateur immobilier qu’est le chasseur d’appartement.
Chasseur immobilier : un professionnel au service des acheteurs
Ainsi, à la différence d’un agent immobilier classique, ce professionnel travaille pour le compte d’une personne morale ou physique qui souhaite procéder à un achat foncier. Il n’est donc pas conventionné par un mandat de vente et pour attirer les acquéreurs, il propose un panel plus large et plus complet de services.
Trois mots peuvent résumer l’ensemble de l’activité du chasseur d’appartement : prospection, conseil et négociation. Comme il ne possède aucun lot à proposer, son rôle consiste à trouver le bien foncier qui correspond le plus fidèlement au cahier des charges de ses clients, il est donc plus attentif.
Comme le ferait un acquéreur, il effectue ainsi des recherches, effectue des visites et dresse une liste de lots présélectionnés qui remplissent les critères de son client. Mais contrairement à un acheteur lambda, ce professionnel de la pierre (ex-agent immobilier la plupart du temps) possède un carnet d’adresses bien renseigné ainsi qu’une expertise précieuse sur le marché de la pierre. Il est donc nettement plus avisé et peut véritablement délivrer des conseils que ce soit sur le plan juridique, les tarifs pratiqués ou les travaux à effectuer. Il sera également plus à même de dénicher la perle rare, dans une ville comme Paris, où les appartements se vendent rapidement.
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La valeur ajoutée du service
Jusqu’ici, le professionnel semble être l’équivalent d’un agent immobilier qui ne se dédie qu’à la recherche de lots pour le compte d’acquéreurs potentiels et délaisse ainsi tous les services à destination des propriétaires et bailleurs. Mais la plus-value de son offre réside ailleurs. Il faut savoir que ce mandataire se rémunère qu’une fois la mission accomplie, un tarif compris en général entre 2 et 5 % du prix de vente du lot.
C’est à ce moment-là que la valeur ajoutée du service fait son apparition. Le professionnel prend en charge le processus de négociation du prix de vente en faveur de l’acheteur pour tenter d’obtenir une remise, qui peut s’avérer dans certains cas très intéressante. Après quoi, il s’occupera de la réalisation des démarches administratives et juridiques, jusqu’à la signature chez le notaire qui vous déclare officiellement propriétaire.
Une prestation intéressante donc pour avoir un véritable pouvoir de négociation lors de l’achat d’un lot foncier, mais également pour les acquéreurs qui ne disposent pas du temps nécessaire pour s’adonner à la recherche immobilière. Attention aux arnaques : depuis 2014, seuls les titulaires de la carte professionnelle foncière peuvent prétendre à ce titre.
Plus d’informations sur le sujet dans cet article du Figaro Immobilier.
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