En France, la taxe d’habitation fait grincer les dents de nombreux investisseurs. Mais dans des pays comme l’Espagne, elle n’existe pas. De ce fait, l’Espagne est considérée comme un pays offrant des avantages assez intéressants aux investisseurs étrangers en termes de fiscalité immobilière. Pour vous aider à comprendre la fiscalité espagnole, nous vous présentons les principaux impôts à payer en tant que propriétaire dans ce pays.
Taxe sur l’achat immobilier
En achetant une maison ou un appartement en Espagne, vous aurez à payer différentes taxes et frais juridiques. Outre les frais de notaire et les honoraires d’agence qui peuvent atteindre environ 10 % du prix de votre bien, vous devrez également payer la TVA. En Espagne, pour un bien neuf, elle est de 10 % de la valeur de votre achat. Pour un bien ancien, elle est de 8 à 10 %.
Les impôts fonciers
Il s’agit de l’IBI (impuesto sobre bienes inmuebles ou impôts sur les biens immobiliers), qui est calculé selon les revenus du propriétaire et la valeur cadastrale du bien immobilier. L’impôt foncier doit être payé chaque année ou bien prélevé par trimestre. La valeur de cet impôt peut varier entre 0,4 à 1,10 % environ selon la région. Également appelée taxe immobilière, c’est la charge qui se rapproche le plus de la taxe d’habitation en Espagne . Cette taxe dépend également du taux d’imposition municipale et peut donc changer selon les communes et les régions. C’est aux conseils municipaux de définir les dates de paiement de cette taxe.
Les impôts sur les revenus locatifs
Vous avez décidé d’acheter une maison ou un appartement en Espagne, mais vous allez le mettre en location ? En plus, vous ne résidez pas en Espagne ? De ce fait, vous devrez payer l’Impôt sur le Revenu des non résidents. Son montant équivaut à environ 19 % du prix du bien si le propriétaire vient d’un des pays de l’Union européenne et il équivaut à 24 % s’il vient d’un autre pays.
Cette taxe s’adresse aux propriétaires dont le bien se trouve en zone rurale, urbaine ou touristique. Nous vous recommandons de faire appel à un spécialiste pour vous aider à déclarer cette taxe sur votre compte de résultat, si vous ne savez pas comment faire.
Les impôts sur le loyer pour un bien inhabité
Bien que la taxe d’habitation n’existe pas en Espagne, certains dispositifs peuvent peser lourd sur votre budget. Il y a par exemple l’impôt sur le loyer d’un bien inoccupé, qui correspond à l’IRPF. En effet, après avoir acheté un appartement ou une maison, vous aurez à payer cette taxe si votre bien est vide durant une longue période.
Dans le cas où le bien immobilier acheté en Espagne fait office de résidence secondaire, vous devrez également vous acquitter de cette taxe. Son montant est fixé à partir du bénéfice potentiel que vous auriez pu obtenir en louant votre bien.
Les impôts sur le patrimoine
Cette taxe espagnole correspond à la taxe sur la fortune en France. Tous les investisseurs étrangers, résidents ou non, doivent payer cet impôt. Il s’agit d’un dispositif qui est appliqué sur tout le territoire et qui est calculé selon la somme totale des valeurs des biens.





