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Les différents points d’attention lorsque l’on achète un appartement

Pour les non-initiés, l’achat d’un bien immobilier relève parfois un grand parcours du combattant. En effet, il n’est pas très judicieux d’acheter un appartement sur un coup de cœur. Si vous voulez que votre investissement soit rentable, il est absolument nécessaire de faire un point sur plusieurs critères. Une fois effectué, il ne vous reste plus qu’à décider de conclure votre achat (ou pas). Quelques points d’attention pour mieux vous guider.

L’emplacement du bien

Choisir son appartement, c’est aussi choisir son environnement. Assurément, une rue agréable, un quartier bien réputé, un parking, des transports en commun et des commerces à proximité… sont des atouts pour un bien immobilier. Entre autres, ne lésinez pas sur le voisinage. Il n’y a rien de plus désagréable que d’avoir des voisins bruyants qui gâchent le plaisir d’être chez soi.

Les caractéristiques de l’appartement

Premièrement, lors de votre visite, vérifiez l’orientation de l’appartement. Il serait préférable de choisir une orientation est et sud-est pour pouvoir bénéficier de la lumière du matin et pour que la maison reste chauffée tout le reste de la journée.

 Salle de bain blanche

 

Deuxièmement, intéressez-vous aux caractéristiques plus détaillées, à savoir le nombre de pièces, la surface exacte (se référer à la loi Carrez), l’état des installations électriques, de la plomberie, des sanitaires, de la toiture, des façades, sans oublier l’isolation thermique et acoustique de l’appartement. Au besoin, vous pouvez demander la contribution d’un professionnel pour vous assurer qu’il n’existe pas de vices cachés.

 

Troisièmement, accordez également de l’attention au style ou à l’architecture de votre futur appartement. Ceci reflètera vos goûts et votre personnalité. Vous pouvez opter pour un style moderne avec un living spacieux, une cuisine ouverte ou encore un appartement de style traditionnel avec des poutres apparentes. Soyez particulièrement attentif à l’état du bois, notamment pour savoir si cela nécessite un renforcement ou une petite rénovation.

 

Salon avec un divan et une horloge

 Le coût de l’acquisition

Tout acquéreur averti doit se demander si le prix du bien convoité correspond au prix du marché. Vous avez pris connaissance de la surface, donc à vous d’évaluer le prix au mètre carré sans pour autant négliger l’état général du bien. Sachez que si des travaux de rénovation sont encore à prévoir, cela devrait impacter sur le prix d’achat. Au cas où la démarche vous semble compliquée, vous pouvez vous rendre sur internet, et comparer les prix proposés dans le secteur en consultant les annonces immobilières.

Les charges de propriété

En effet, il est merveilleux d’avoir pu trouver un bel appartement qui convient à notre budget. Mais, si vous jetez votre dévolu sur un appartement en copropriété, faites le point sur les frais annexes afin d’éviter les mauvaises surprises à la fin du mois. Pour cela, demandez au syndic en charge de la copropriété de vous fournir les procès-verbaux des trois dernières assemblées générales. Vous serez informés de l’état de répartition des charges, du montant des travaux votés avant la vente, celui des travaux à entreprendre dans un futur proche… Et il se peut aussi qu’il y ait une assurance dommages-ouvrages, facultative, mais fortement conseillée.

Les impôts et taxes

Être propriétaire d’un appartement, c’est aussi être redevable aux impôts locaux. Cette fois, c’est obligatoire. Les impôts locaux sont majoritairement constitués par la taxe foncière et la taxe habitation. Donc, ce que vous devriez faire, c’est de vérifier que les montants sont bien basés sur l’état réel du bien. Pour les maisons individuelles, assurez-vous que le vendeur a bien effectué une déclaration fiscale de toutes les modifications ou améliorations apportées avant la vente (comble, véranda, jardin…). Si ce n’est pas le cas, vous risquez de payer le surplus inattendu de ces taxes. N’hésitez pas à vous informer auprès du service des impôts de votre commune pour avoir plus d’informations.

 

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L’achat d’une maison neuve: Et les options alors?

article68BQuand on décide d’acheter une maison neuve, on doit faire des choix, car ce qui est inclus et ce qui ne l’est pas dans le prix de vente varie d’un constructeur à un autre.

Lorsqu’un constructeur vend une maison neuve, elle est habitable telle quelle, sans qu’il soit nécessaire de débourser des sommes supplémentaires pour se procurer ce qui est considéré comme essentiel. Les constructeurs offrent les éléments de base pour la cuisine, les salles de bain, les chambres, etc. La plomberie, l’électricité et le chauffage sont fonctionnels.

Toutefois, selon l’APCHQ, ce qui est inclus peut ne pas être suffisant ou ne pas plaire à l’acheteur. Les options sont donc nombreuses.

Les constructeurs offrent habituellement les éléments de base, souvent les plus courants et les moins dispendieux. Par exemple, on offrira des armoires de cuisine en mélamine plutôt qu’en bois véritable, des planchers en linoléum ou en marqueterie plutôt qu’en bois franc. À l’extérieur, le terrain sera nivelé, mais non paysagé, les gouttières non installées et l’allée de stationnement sera en gravier, laissant ainsi le choix du revêtement au propriétaire : asphalte ou pavé uni, par exemple. Rares sont les entrepreneurs qui offrent le terrassement inclus ou même en option, car c’est une étape qui demande les qualifications de spécialistes dans ce domaine.

Selon Julie Lafond, de chez Construction Christian et Jacques inc. de Mascouche, les gens sont souvent intéressés à acheter les options offertes. «En moyenne, ils en achètent pour environ 10 000 $, mais cela peut aller jusqu’à 20 000 $ ou 30 000 $ », dit-t-elle. « Les options les plus couramment demandées sont des marches en bois dans les escaliers plutôt qu’en MDF, des sorties de téléphone et de câble supplémentaires et l’air climatisé mural », ajoute-t-elle. Cet engouement pour les options s’explique sans doute par le fait que celles-ci s’ajoutent à l’hypothèque de la maison. Elles sont donc remboursées à long terme à un taux d’intérêt avantageux.

Côté finances, certains constructeurs incluent les taxes dans leur prix de vente. D’autres incluent les frais de notaire et les frais de banque, en autant que l’acheteur fasse affaire avec la ou les institutions financières que le constructeur propose.

Les choses sont un peu différentes du côté des constructeurs certifiés Novoclimat. En plus d’offrir dans leur prix de base une maison plus efficace sur le plan énergétique (comprenant dalle de béton, murs et toit mieux isolés, fenêtres plus efficaces), ces constructeurs offrent souvent en option des équipements améliorant davantage l’efficacité énergétique de leur résidence.

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Obtenir une hypothèque pour l’achat d’une terre au Québec

Si vous avez de l’argent et que vous désirez le placer, sachez que l’investissement foncier demeure une des meilleures options qui existe sur le marché. Plusieurs raisons font en sorte que les biens immobiliers continuent à dominer sur le palmarès des investissements. Parce que la valeur foncière est en constante augmentation; il est très rare qu’une propriété ou qu’un lot de terre au Québec perde de sa valeur. Par conséquent, il s’avère peu probable que vous perdiez l’argent placé. Ainsi, l’achat d’une propriété, d’un terrain ou d’une terre vous offre une grande liberté. D’ailleurs, celle-ci dépasse souvent le lot de responsabilités qui accompagnent le titre de propriétaire.

Terre agricole

Dans tous les cas, que ce soit dans le but d’investir votre argent, de planifier vos vieux jours à l’abri ou, simplement, pour des raisons professionnelles; l’acquisition d’une propriété ne se limite pas à l’achat d’une maison. De nouvelles conditions ouvrent l’horizon des investisseurs, parmi elles, les terres agricoles constituent une excellente option. À vrai dire, la hausse du prix des terres agricoles risque de générer une nouvelle génération d’agriculteurs locataires. De nos jours, les fermiers défraient de plus en plus en coûts de production. D’une part, les frais d’exploitation s’avèrent de plus en plus élevés; d’autre part, la spéculation foncière fait grimper le prix des terres. Par conséquent, les agriculteurs ne peuvent plus compter sur leur production pour rentabiliser l’acquisition d’une terre. Préférant louer l’espace nécessaire à leur agriculture, ils favorisent, alors, l’adaptation de leurs technologies de production. Évidemment, ceci ne s’applique pas aux gros producteurs, tant et aussi longtemps que le prix des céréales demeure élevé. De toute façon, les standards relatifs aux modes de production ont tellement changé, que la transition vers les techniques contemporaine est tellement coûteuse qu’elle laisse plusieurs fermiers dans la difficulté. Ainsi, les petits producteurs doivent faire un choix entre la terre et la machinerie. C’est ainsi que les aspirants producteurs peinant davantage pour recueillir le capital de base se rabattent sur la location. Lorsqu’au moins un minimum requis pour le démarrage de leur exploitation agricole, soit la terre, se loue; une partie de leurs profits peut servir au perfectionnement de leur produit.

Quoiqu’il existe une différence d’une région à une autre, celle-ci n’empêche pas le phénomène de se propager. Ainsi, l’inflation qui s’explique différemment, les petits producteurs se démènent, toujours plus, pour maintenir des prix compétitifs, contre les plus gros producteurs. Ces derniers ayant les moyens d’encaisser et même de profiter des fluctuations du marché, ne se sentent pas affectés. Leur capacité d’emprunt demeure importante. Mais alors, comment arriver à obtenir une hypothèque pour acquérir une terre agricole et faire face à ces problèmes? Les méthodes existent, et il ne faut pas se laisser décourager par les obstacles apparents. Disons qu’au moins deux méthodes s’offrent à vous. Parmi les plus communes, la contraction d’un prêt en est une, la seconde consiste à refinancer le prêt hypothécaire de votre demeure, si vous en avez un. Évidemment, selon les revenus que vous possédez, l’un ou l’autre des scénarios risque, davantage, de vous convenir. Le point le plus important pour vous aider à décider est votre taux maximum d’endettement. La loi fédérale ne vous permet pas de dépasser 40 % de votre revenu brut. Consulter un(e) courtier hypothécaire pour faire votre bilan financier. Ne craignez pas l’inflation, vous risquez de bien placer votre argent.

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