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Construire pour économiser de l’ eau!

article36DLes Canadiens consomment beaucoup d’eau dans leurs activités quotidiennes. Selon le site de Statistiques Canada, en 2004, la consommation individuelle moyenne était établie à 329 litres par jour.

Environ la moitié de l’eau consommée est utilisée pour la toilette (31 %) et la douche (19 %). Afin de diminuer votre consommation en eau, la modernisation ou le remplacement de ces appareils par des modèles à faible débit est un bon point de départ.

Les toilettes à faible volume d’eau n’étaient pas aussi populaires il y a quelques années. Aujourd’hui celles-ci ont gagné en popularité avec plusieurs municipalités offrant des rabais sur les comptes de taxes ou des subventions pour l’achat ou le remplacement d’une toilette standard par un modèle à faible consommation en eau. De plus, dans les constructions neuves, les toilettes à faible consommation en eau deviendront bientôt un standard de construction. Déjà plusieurs constructeurs les incluent déjà dans leurs constructions.

L’installation d’un système de collecte des eaux pluviales relié directement à votre toiture (gouttières) peut être bénéfique et vous faire économiser de l’eau. Cette eau peut ensuite servir à irriguer vos plates-bandes et votre aménagement paysager, laver votre automobile ou servir à l’intérieur de votre maison pour les toilettes. Selon le système de certification LEED, vous pourriez obtenir plusieurs points avec cette installation. Le système de stockage doit cependant être assez gros pour contenir toute l’eau provenant d’une précipitation de 1 pouce ou 75 % de la superficie totale de la toiture. Oubliez donc le baril de récupération des eaux de pluie auquel vous avez surement pensé. Celui-ci est beaucoup trop petit si vous pensez faire certifier votre maison.

article35BVous pourriez également faire l’installation d’un système de réutilisation des eaux grises. Encore une fois, cette eau peut servir à faire l’irrigation des aménagements paysagers ou être utilisée à l’intérieur de la maison. Comment fonctionne ce système? Le système comporte habituellement un réservoir et l’évier de cuisine, des lavabos de salles des bains, de la douche ou du bain sont toutes considérés comme des eaux grises, ce sont les eaux savonneuses. Celles-ci représentent environ 40 % de notre consommation quotidienne et peuvent être réutilisées pour l’approvisionnement des toilettes, la laveuse ou l’arrosage extérieur, après leur traitement. Bref, les eaux grises peuvent être réutilisées pour tous les besoins sauf corporels et alimentaires.

Savez-vous quelle quantité d’eau vous utilisez à chaque fois que vous… ?

Prenez une douche d’environ 5 minutes : 50 à 60 litres d’eau

Prenez un bain : 100 à 110 litres d’eau selon la dimension de votre bain

Cuisinez ou buvez : 3 à 6 litres d’eau

Toilettes : 3 litres ou 6 litres si vous disposez d’une toilette à doubles chasses

Voilà qui porte à réflexion!

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Bien choisir son entrepreneur en construction

Comment faire pour trouver un entrepreneur en construction digne de confiance qui saura s’adapter à vos besoins?

Décidez d’acheter une maison neuve ou d’entreprendre des travaux de rénovation est une décision à prendre au sérieux. Avant de vous engager par contrat avec un entrepreneur, prenez le temps de bien magasiner. D’autant plus qu’une telle décision implique souvent de grosses sommes d’argent!

Ne signez pas trop vite…

Avant de choisir un entrepreneur, plusieurs étapes s’imposent. Premièrement, faites une liste exhaustive qui détaillera les travaux à entreprendre et selon le type de travaux désirés, vous devrez peut-être faire appel à différents professionnels. Dans ce cas, il faudra sélectionner des entrepreneurs intéressants pour leur demander une soumission (minimum trois). Utilisez les soumissions comme outil de comparaison entre les entrepreneurs. Vous pouvez rencontrez ceux-ci pour leur poser toutes vos questions. Renseignez-vous sur leur expérience, leur spécialisation, leur entreprise, leur méthode de travail et plus encore. Il est important de vous sentir en confiance avec celui que vous engagerez.

Plusieurs facteurs doivent être considérés : la stabilité financière de l’entreprise, la qualité de la main-d’œuvre et des matériaux proposés, le service après-vente, la garantie offerte, etc. Assurez-vous que tout est conforme et faites préciser en détail les engagements et les responsabilités de l’entrepreneur.

Attention! En rénovation ou en construction neuve, le moins cher n’est généralement pas le meilleur!

Soyez à l’affût !

Avant de signer un contrat de construction ou de rénovation, rien de mieux que de savoir à qui l’on a affaire. Il faut s’assurer que l’entrepreneur détient un permis de construction et une licence valide. Plusieurs organismes sont à la disposition du consommateur pour vérifier de telles informations, dont la Régie du bâtiment et l’Office de la protection du consommateur. Il est également possible de s’informer auprès d’anciens clients de l’entrepreneur, il suffit de demander à la compagnie de vous fournir des références d’anciens clients ayant reçu des services similaires à ce que vous envisagez d’entreprendre.

La signature du contrat : le point de non-retour avec votre entrepreneur en construction!

entrepreneur en constructionUn contrat très détaillé et précis s’impose! Assurez-vous qu’aucune modification des travaux ou substitution de matériaux ne soit faite sans une entente préalable écrite entre les parties.

N’oubliez pas que le dépôt minimal, si exigé, est de 15%, ne donnez donc pas plus!

 

Les meilleurs commentaires proviennent souvent de nos proches

Dans le milieu de la construction, le bouche-à-oreille occupe une grande place!  Les références qui proviennent de parents et d’amis comptent parmi les meilleures sources de recommandation quand il s’agit de choisir un entrepreneur. Vos proches pourront vous parler franchement de la qualité des travaux exécutés et la fiabilité des travailleurs.

Attention aux entrepreneurs travaillant au noir, car ils offrent souvent un bon prix à condition d’être payés en liquide et de ne signer aucun contrat. Méfiez-vous. Ils n’ont généralement ni licence, ni permis, ni assurance.

Source : http://www.consommateur.qc.ca/acqc/entrepreneurs.html

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Quel matériau devrait-on employer pour construire un balcon robuste et résistant?

balconAvec l’été qui sonne à nos portes, l’envie de faire un barbecue sur le bord de la piscine ou de s’étendre au soleil sur le balcon nous titille tous. Voici quelques informations qui seront utiles pour ceux qui ne possèdent pas de balcon ou de terrasse chez soi et qui voudraient en construire un. Avant d’arrêter son choix sur un type de balcon, il faut bien s’informer et comprendre les avantages et inconvénients de chacun. Voyons les principaux types de matériaux de construction : le bois, la fibre de verre et le béton. Les matériaux de construction utilisés pour construire un balcon doivent être très résistants et solides. Ils subissent non seulement les passages répétitifs, mais également les intempéries et les rayons solaires. Leur entretien est primordial pour garder votre demeure invitante et accessible en toute sécurité.

Balcons et perrons en bois

Le bois, étant un matériau vivant, se transforme selon sa teneur en humidité. Les cycles d’humidification et de séchage provoquent des torsions et des fendillements, et c’est tout à fait normal. Il est important de revoir les fixations des marches, des mains courantes ou des planches des balcons et des perrons. Certains clous ou vis pourraient devoir être enfoncés ou ajustés au cours des saisons. De plus, vous pourrez constater des fendillements plus ou moins importants dans les pièces de bois.

balconIl ne faut pas s’en préoccuper, car il est normal que le bois fendille, et si la fente ne se poursuit pas sur toute la longueur, le bois gardera sa force. Veillez seulement à ce qu’il n’y ait pas de sections surélevées qui pourraient nuire au libre passage ou favoriser des blessures. Si vous prévoyez nettoyer votre balcon de bois, méfiez-vous du nettoyage à haute pression. La pression pourrait être telle que vous pourriez marquer la surface de bois ou faire partir la peinture ou la teinture, le cas échéant. Assurez-vous de régler la pression en essayant le jet d’eau sur une surface peu visible. De plus, il existe sur le marché des solutions nettoyantes pour éliminer le noircissement et les tâches des planches, mais soyez prudent, car ces produits peuvent faire blanchir le bois s’ils ne sont pas bien dosés.

 

Balcons et perrons en fibre de verre

Les balcons en fibre de verre offrent une surface relativement robuste et durable qui ne devrait pas être trop sensible aux intempéries et aux rayons UV. Ces balcons sont fabriqués au moyen d’un support de bois recouvert de fibre de verre. Vérifiez donc régulièrement l’état de la fibre de verre pour détecter tout fendillement ou toute ouverture qui pourrait laisser entrer de l’eau et créer un gonflement du bois ou, à la longue, son pourrissement.

Un conseil : Ne percez jamais la surface de fibre de verre pour y fixer des éléments ou pour y installer des ancrages. Vous risquez de faire pourrir le support de bois sous la fibre de verre si l’eau peut s’infiltrer par un trou.

Balcons et perrons en béton

Les balcons de béton offrent une surface robuste et durable, mais certains produits et les impacts d’outils comme les pelles métalliques peuvent les détériorer. Prenez soin de les entretenir avec une certaine précaution.

Attention! Il est préférable de ne pas utiliser de sel de déglaçage durant l’hiver, car le béton pourrait s’effriter rapidement étant donné les agents oxydants qui se retrouvent dans le sel. Employez plutôt du sable ou du gravier.

Pour en savoir davantage, lisez le guide d’entretien complet de Qualité Habitation.

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Vers un environnement toujours plus vert !!!

Source de l’image: HH.ca

Cuisinez dans du vert !

Vous connaissez peut-être la compagnie montréalaise À hauteur d’hommes, mieux connue sous le nom de Hh ? Ils viennent tout juste de lancer leur nouvelle cuisine ECO+ qui respecte l’environnement tant par les matériaux que la facilité aux gestes toujours plus verts !

Par exemple, la cuisine sera dotée d’un bac de compostage et de recyclage intégré, de lumières DEL sans contact électriques directs, les panneaux d’agglomérés seront sans COV de la marque NU GREEN de UNIBOARD. La majeure partie du surcoût estimé à environ 15-20% provient essentiellement des panneaux agglomérés NU GREEN, car ceux-ci ne sont pas encore distribués en masse.

De plus, ils ont également pensé à la récupération des eaux à peine grises provenant du robinet de la cuisine. Un concept bien pensé à été intégré : un entonnoir placé à côté du robinet permet de récupérer l’eau pendant qu’on la laisse couler afin qu’elle soit fraîche. Celle-ci est donc dirigée dans un réservoir sous le comptoir. L’eau peut ensuite servir à arroser vos plantes domestiques ou vos fines herbes !

Vaisselle compostable mais IN ?

Et oui ! C’est bien disponible et on la retrouve maintenant à Montréal. La designer vient de Tokyo et se nomme Shinichiro Ogata et la gamme de vaisselle porte le nom de Wasara !

Les 14 pièces vendues ont un côté mat et un côté lustré et sont constituées de bambou, de fibre de roseau et de résidu de canne à sucre. Elles sont même résistantes à l’eau et à la chaleur tel que le confirme la propriétaire d’ « À table tout le monde » qui a fait ses propres tests.

Côtés positifs : La vaisselle est composée de plantes renouvelables et qui sont abondantes et une partie des profits va à la protection des forêts par l’Eco Future Fund.
Côté négatifs : Provient de Chine.

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